1. |
Songe
04:12
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1 Songe
En attendant le jour
où tu m'emmèneras
loin de tous ces vautours,
loin de ces voleurs d'âme
J'ai fumé le temps qui en un jour passe une année
et dans un rêve éveillé, je me suis envolée
Je fous le camp, pour un instant
Je laisse tout en plan pour un instant.
J'entends la cloche marquer les heures
sonner le glas des semestres langoureux.
Tu es loin et pourtant ton visage
une seconde apparaît au recoin de mes songes.
L'envol nonchalant fait grandir mes ailes
et lancine quand sur le rivage,
les sillons tracés par
les souvenirs des siècles passés révèlent
Je fous le camp, pour un instant
Je laisse tout en plan pour un instant.
L'humanité a oublié
sa destinée universelle
Si je m'égare, fourmi de l'univers,
rappelles-moi la faille intemporelle
Contre quoi je ne peux rien
montres-moi sur quoi je peux
pour que parfois ça finisse bien
pour que cette fois on soit heureux.
Je fous le camp, pour un instant
Je laisse tout en plan pour un instant.
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2. |
Le Chemin d'Argile
05:17
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2 Le Chemin d'argile
Tout n'est pas égal, mais rien n'est plus
L' échelle fatale nous rends fragile
Pour ne pas être mangé tout cru
Cours à perdre haleine
Le chemin d'argile marque l'empreinte indélébile,
De l'espèce humaine.
Tout n'est pas égal, mais rien n'est plus
Tumultueuse turbulente résistance
Par transparence à la surface, les strates amoncelées de l'existence
dévoilent le gouffre de l'indifférence.
Le chemin d'argile marque l'empreinte indélébile, de l'espèce humaine.
Mangeons richement, assaisonnons,
pour avoir du goût quand la mort nous croquera.
Ou bien vivons légers pour nous envoler sans difficultés,
quand le jour viendra, leur sourire éclatant, éclairera l'horizon.
Mais le sourire bandé par des chiens de galère
installé ou indépendant, clando ou avec pignon
Et à côté, des pigeons, toujours plus ronds,
Ivres de la décadence, pas prêts à la dissidence
Confortablement installés dans la primaire évidence.
Tout n'est pas égal, mais rien n'est plus
Pas de quota de la souffrance.
Seule la solitude dessèche jusqu'à plus rien
En résilience l'amour pèse plus lourd dans la balance.
Le chemin d'argile marque l'empreinte indélébile, de l'espèce humaine.
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3. |
Baisé
02:56
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3 Baisé
Baisée jusqu’à l' os
Tu as bien failli avoir ma peau
Encore un peu et je partais pour l' hosto.
Odieux personnage, tu m' as laissé crever là
Et ton regard en chien lancé vers moi
Me ranime une dernière fois.
Baisée jusqu’à la moelle
Je m' arracherai la peau
Terminerai en lambeaux
Je me ferai cuire à la poêle
Et si tu es sage,
De ça aussi tu en auras.
Pas besoin de se mettre dans cet état.
Baisée tellement profond
Que j' en ai perdu toute sensation
Et dans ma chute rattrape mon âme
Au vol.
Baisera bien qui baisera le dernier.
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4. |
Iuvante Sequi
02:55
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5. |
All Is About Love
04:24
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5 All is about love
All is about love
just giving the dove
Remember to be brave
before falling into the grave
You have to appraciate your life as a whole
Perfectly doing what you want, in the wave
Out must go your rage
to finally break your chains
I should have run away
when i get you in my way
I should have thought before
receiving you in my house
You were like a tomb
not moving your tongue
Cleaning your glasses and drinking some whisky without a word -
Just looking at me
Your silence is like a torture
never been aware of your mixture
between attractive love or perfect hate
Progressing in your uprising
every smile you make is a crutch
to travel across the days and get a smile back for such
A short meeting with your heart.
I'm just a fantasy
dream of your next little prey
a sort of sense to your life
just to help, the remedy.
Your little therapy
given by the straight line of life
given if we let some more time
Out must go your rage
to finally break your chains
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6. |
Ancrée
04:36
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6 Ancrée
Les deux pieds ancrés dans la terre qui m'a vu naître
postée vers mon avenir, je croise les doigts et laisse la vie apparaître.
Guidée par les étoiles je passe les murs,
songe à ce fluide qui coule dans mes veines pures.
Pures d' espérance, de gouter ce qu'est la liberté, au delà de toute ignorance.
Au milieu de l'assourdissant cri de l'Homme qui prends conscience,
du fausset qui se creuse, peu à peu grignoté par le néant
qui habite nos lendemains.
Je reste ancrée dans mes deux pieds, au petit matin
Regarde les âmes qui s'envolent au loin
Quittant sans regrets ce qui faisait leur geôle
Tous, priant la sainte gnôle pour oublier un peu
que dedans ça pique profond,
c'est pas que dans la tête que ça fait des noeuds.
Le tour de passe passe qui remplit les poches
n' emmène pas large lorsqu'il faut passer sur les roches
du temps qui passe et endurcit les coeurs
du temps qui passe et assombrit les peurs.
Je reste ancrée dans mes deux pieds, au petit matin
Regarde les âmes qui s'envolent au loin.
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7. |
Crank
01:15
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la manivelle
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Camille Florence Toulouse, France
Musicienne
Chanteuse
Compositrice
messsage from
Toulouse...
Crédit photo :
Serena Panelli
Guillaumart (Songe)
Vincent Biguet (The Game)
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